Les dirigeants européens, réunis à Bruxelles, se sont mis d'accord sur des mesures urgentes pour renforcer la défense de l'UE, en réponse aux menaces géopolitiques et à la réduction potentielle de l'engagement américain.
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Les dirigeants européens, réunis à Bruxelles, se sont mis d'accord sur des mesures urgentes pour renforcer la défense de l'UE, en réponse aux menaces géopolitiques et à la réduction potentielle de l'engagement américain.
Dans un discours au ton grave, le président français a promis mercredi soir un “débat stratégique” sur la protection des alliés européens par la dissuasion nucléaire de la France. Face à un contexte géopolitique instable, le chef de l’État a cherché à alerter les Français tout en les rassurant, note la presse européenne.
Face au revirement des États-Unis, Keir Starmer et Emmanuel Macron préparent un plan d’aide pour soutenir l’Ukraine face à la Russie. Mais les divergences entre Londres et Paris sur les avoirs russes et une éventuelle trêve rappellent le chemin à parcourir, observe la presse britannique.
D’après Downing Street, la réunion de Londres se concentrera sur « le renforcement de la position de l’Ukraine ». Les participants discuteront également de « la nécessité pour l’Europe de jouer son rôle en matière de défense », face au risque de retrait du parapluie militaire et nucléaire américain.
De Lisbonne, le président français a appelé l’Europe à «devenir une puissance» en retrouvant le «goût du risque» face aux États-Unis de Donald Trump.
Donald Trump a complimenté le dirigeant ukrainien lors d'une conférence de presse tenue à l'issue de la visite de Keir Starmer. Un changement de ton bienvenu avant la signature prévue vendredi matin de l'accord sur l'exploitation des minéraux.
Le discours décomplexé de Trump marque une rupture en matière de relations internationales.
L’arrêt, mercredi, du transit du gaz russe via l’Ukraine risque d’avoir un impact disproportionné sur la Moldavie. Le pouvoir russe semble même prêt à sacrifier ses alliés en Transnistrie, ultra-dépendant du gaz russe, si cela peut permettre de déstabiliser le gouvernement pro-Européen de la présidente Maia Sandu.
L'Otan va "renforcer sa présence militaire" en mer Baltique, a annoncé vendredi le secrétaire général de l'Alliance Atlantique, Mark Rutte. Par ailleurs, l'Estonie a lancé des patrouilles en mer pour protéger sa connexion électrique avec la Finlande, deux jours après que le câble EstLink 2 reliant les deux pays a été rompu, probablement par un pétrolier en provenance d'un port russe, a annoncé le ministre estonien de la Défense.
L'élection de Donald Trump suscite de vives inquiétudes en Europe, notamment pour la sécurité de l'Ukraine. L'UE va devoir trouver un équilibre entre la préservation de ses relations avec Washington et la défense de ses propres intérêts sécuritaires et économiques, dans un contexte où les populismes européens pourraient se renforcer sous l'influence de la victoire du milliardaire américain.
Donald Trump, à peine élu 47e président des États-Unis, multiplie déjà les appels concernant la guerre en Ukraine. Il aurait même échangé avec le président russe Vladimir Poutine deux jours après le scrutin.