Depuis que la première ministre japonaise Sanae Takaichi a déclaré son soutien à Taïwan, les tensions entre le Japon et la Chine s’accélèrent. Pékin a répliqué en suspendant les importations de produits de la mer japonais et en émettant des avertissements aux voyageurs, tandis que le Japon appelle ses ressortissants en Chine à la prudence.
Les tensions montent entre la Chine et le Japon après des propos de la Première ministre japonaise sur une éventuelle intervention à Taïwan. Pékin a réagi en déconseillant les voyages de ses ressortissants au Japon, alors que les principales compagnies aériennes chinoises vont proposer de rembourser les vols vers l'archipel nippon.
Rétif à l’immigration, l’Archipel voit la population d’étrangers augmenter rapidement. La tendance nourrit un sentiment d’insécurité abondamment véhiculé sur les réseaux sociaux et repris par des élus qui profitent du moindre fait divers pour attiser la peur et le rejet de l’autre.
Élu il y a moins d'un an, le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba a annoncé, dimanche, quitter ses fonctions. Le chef du gouvernement était confronté à de vives critiques au sein du Parti libéral-démocrate, après sa débâcle électorale en juillet.
Le parti d’extrême droite Sanseitō a le vent en poupe au Japon. Une poussée née sur les réseaux sociaux dans un scénario qui défie les pronostics officiels.
Si l’imposition de 15 % “seulement” de droits de douane est reçue avec soulagement par l’industrie automobile nippone, d’autres secteurs sont plus inquiets. Et l’absence d’un document juridiquement contraignant constitue une source d’incertitude majeure, relèvent les journaux japonais, tant les divergences d’interprétation sont déjà grandes entre les deux parties.