La Corée du Nord a pour la première fois reconnu avoir envoyé des troupes en Russie. Vladimir Poutine a, de son côté, remercié lundi Kim Jong-un pour "l'exploit" des combattants nord-coréens qui ont lutté contre les forces ukrainiennes dans la région russe de Koursk, que Moscou affirme avoir entièrement "libérée".
Les services de renseignement sud-coréens et ukrainiens estiment que 300 soldats nord-coréens, engagés du côté russe, ont déjà été tués dans le conflit européen. Plusieurs auraient reçu l'ordre de se suicider pour ne pas être capturés.
Volodymyr Zelensky s'inquiète de la présence de ces renforts étrangers près de la ligne de front, et de l'absence de réponse de ses alliés occidentaux.
La Russie, accusée par Séoul, Kiev et Washington d’accueillir sur son territoire des soldats nord-coréens, a répondu en renvoyant la balle dans le camp de Pyongyang.
Si la Corée du Nord, dotée de l’arme nucléaire, a renforcé ces derniers mois ses liens militaires avec Moscou, le Kremlin continue de nier toute présence de soldats du régime de Pyongyang au côté de son armée.