La justice ivoirienne a annoncé mardi l’ouverture d’une enquête sur les violences électorales qui ont frappé le village de Nahio, dans l’ouest du pays, faisant trois morts et dix-neuf blessés, selon les autorités. Autour de cet évènement tragique, des récits contradictoires s’affrontent.
Alassane Ouattara a été réélu lundi pour un quatrième mandat à la tête de la Côte d'Ivoire, selon des résultats provisoires, lors d'un scrutin marqué par l'absence d'opposition crédible. À la tête du pays depuis 2011, cet ancien haut fonctionnaire international est à la fois salué pour ses réussites économiques et critiqué pour sa gestion du pouvoir, qualifiée d’autoritaire par ses détracteurs.
À Yopougon Kouté, un village d’Abidjan en Côte d’Ivoire, la présidentielle s’est déroulée dans le calme, samedi, malgré l’ouverture tardive du centre de vote, due à un retard de livraison du matériel. Des électeurs enthousiastes mais peu nombreux ont défilé au compte goutte pour élire leur nouveau président.
Sans suspense, Alassane Ouattara devrait être réélu samedi pour un quatrième mandat au terme d'une campagne électorale tendue. Si les entreprises, notamment françaises, louent la solidité de l'une des économies les plus performantes d'Afrique de l'Ouest, le spectre des violences électorales refait surface.
Abidjan (AFP) – Inspiré de traditions africaines il y a deux siècles, le dodgeball, sorte de balle au prisonnier, connaît un regain d'intérêt en Côte d'Ivoire qui organise à partir de samedi la Coupe d'Afrique de ce sport méconnu, vecteur de "cohésion sociale" selon ses pratiquants.
Suicide en prison selon la version officielle ivoirienne, “assassinat crapuleux” selon Ouagadougou, la mort d’Alino Faso, entrepreneur à la solde du pouvoir militaire burkinabè, comporte de nombreuses zones d’ombre, et exacerbe déjà les tensions entre les deux pays voisins.
Le président ivoirien, Alassane Ouattara, qui a longtemps laissé planer le doute sur sa candidature à un quatrième mandat, a annoncé, mardi, son intention de se présenter à l'élection présidentielle organisée le 25 octobre 2025.
Abidjan (AFP) – Reporters sans frontières (RSF) exhorte les autorités et les partis politiques ivoiriens à "protéger les journalistes" à trois mois du premier tour de l'élection présidentielle, dans un communiqué consulté mercredi par l'AFP.
Abidjan (AFP) – Le président ivoirien Alassane Ouattara continue d'entretenir le suspens en Côte d'Ivoire: il a annoncé dimanche qu'il prendrait une décision "dans les jours qui viennent" concernant sa candidature à la présidentielle d'octobre, pour briguer un quatrième mandat à la tête du pays.
Quatre figures de la politique ivoirienne, Tidjane Thiam, Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro, ont été définitivement exclues de la liste électorale, selon le document publié mercredi par la Commission électorale indépendante. Aucun d'entre eux ne pourra se présenter à l'élection présidentielle du 25 octobre, ni même voter.
Tidjane Thiam a annoncé lundi démissionner de la présidence du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), principale formation d'opposition, tout en assurant vouloir continuer de mener la bataille pour la présidentielle d'octobre, dont il est exclu depuis sa radiation de la liste électorale.
La justice a estimé que Tidjane Thiam avait perdu la nationalité ivoirienne quand il a acquis la nationalité française en 1987, a indiqué mardi son avocat. Radié de la liste électorale, l'opposant ne peut plus se présenter à la présidentielle prévue dans six mois.
Le ministre de la Sécurité burkinabè, Mahamadou Sana, a révélé, lundi, l'existence d'un "grand complot" qui visait à prendre d'assaut la présidence du Burkina Faso. Il accuse les "cerveaux à l'extérieur du pays" de se trouver en Côte d'Ivoire.
À l'occasion d'une cérémonie à laquelle vont notamment participer le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, et son homologue ivoirien, Téné Birahima Ouattara, la France rétrocède officiellement, jeudi, à l'armée ivoirienne, le camp militaire de Port-Bouët. La base accueillait jusqu'à présent le 43e Bataillon français d’infanterie de marine.
En remportant la CAN-2024, la Côte d'Ivoire a aussi investi dans son "soft power". Organisatrice de la Coupe d’Afrique des nations, surnommée “la plus belle de l’Histoire”, la Côte d’Ivoire entend prolonger son succès. Ses six stades aux normes de la CAF l’aident à gagner en influence sur la scène continentale via le sport.