Conspué lors de l’hommage rendu aux victimes de la catastrophe d’octobre 2024, le président conservateur a présenté lundi sa démission, faute du soutien de son parti.
Par Mathieu de Taillac, à Madrid
Il aura résisté à la pression pendant un an. Le président de la région de Valence, le conservateur (Parti populaire, PP) Carlos Mazon, a finalement présenté sa démission ce lundi ; soit quatre jours après les funérailles nationales qui marquaient le premier anniversaire des terribles inondations du 29 octobre 2024 qui ont dévasté le territoire et provoqué la mort de 229 personnes. Mercredi dernier, le président de la communauté autonome était couvert d’insultes par les familles des victimes qui assistaient à la cérémonie. L’épithète le plus répétée, et entendu par tous les Espagnols qui regardaient leur télévision, était celui d’« asesino ». Réceptacle de la colère de la population, l’homme, qui paye aussi son incapacité à s’expliquer de manière cohérence, incarne les failles dans la prévention de la catastrophe et les errements de l’administration pour y apporter des solutions.
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