L’arrêt, mercredi, du transit du gaz russe via l’Ukraine risque d’avoir un impact disproportionné sur la Moldavie. Le pouvoir russe semble même prêt à sacrifier ses alliés en Transnistrie, ultra-dépendant du gaz russe, si cela peut permettre de déstabiliser le gouvernement pro-Européen de la présidente Maia Sandu.
La Moldavie a approuvé d’une très courte majorité, dimanche, le principe constitutionnel d’une adhésion à l’UE. Sans la nommer, la présidente du pays, Maia Sandu, a pointé du doigt le rôle de la Russie dans ce résultat très serré. Moscou nie toute implication, alors que des éléments mettent en lumière des actions russes en amont du scrutin.
Alors que se tiennent dimanche 20 octobre l’élection présidentielle et le référendum sur l’adhésion à l’Union européenne, Moscou investit via divers mécanismes pour influencer le vote et véhiculer des idées anti-UE. La personnalité principale derrière ces mécanismes est l’oligarque Ilan Shor, soutenu par le Kremlin.